lundi 22 septembre 2025

Le carnet de bord de Martin Hellé, par Albertine Ferdinande. 2025.

 



Ce jour-là, 8 novembre 1556, moi Martin Hellé, le petit blondinet incapable de vivre une aventure, j’allais partir en mer. Je frissonnais rien qu’à l’idée d’une aventure ! Et à huit heures six précises, moi et mon père, allions partir dans la Manche pour une île inconnue.

 

Sur le port, je tremblais de partout ! Mais l’air marin me redonnait du courage. Et puis là, la caravelle immense face à moi. Le soleil se levait à peine, et des marins transportaient des cordages.

 

J’allais pleurer, mais mon père m’en empêcha. Il mit sa main sur mon épaule et me dit : « Ne pleure pas, moussaillon ! Tu en es capable ! » Ça allait mieux, à présent. Nous sommes montés sur la caravelle, et je me mis à bâbord du bateau pour y regarder la magnifique mer. Mais, est-ce que tout allait bien se passer ?

 

*

 

Arrivé sur l’île, je vis des paysages magnifiques avec des arbres étonnants : ces arbres étaient grands, environ de la taille d’un noyer. Ils avaient de longues feuilles piquantes qui retombaient vers le sable.

 

Dedans, poussaient des choses étranges ressemblant à une orange. Ces fruits étaient velus et de couleur marron. Lorsque j’en ouvris une, je vis des parois blanches qui sentaient très bon : je goûtai et j’aimai. Ce fruit se nommait la noix de coco.

 

En entrant dans la forêt, je vis, accroché à une liane, un animal ressemblant étrangement à un humain, mais plus petit. Cet animal semblait apeuré en ma présence. C’était un chimpanzé.